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Le chef suprême des Kataëb, l’ancien président Amine Gemayel, a estimé que « si les parties libanaises étaient en mesure de s’entendre sur une nouvelle loi électorale, toute la question aurait pu être résolue en favorisant un gouvernement chargé principalement d’organiser les élections à la première occasion. Sauf que les choses ne sont pas aussi simples ». « À la lumière de certaines propositions de lois avancées, nous craignons que le débat n’aille de mal en pis, puisque ces propositions desservent le partenariat réel », a-t-il affirmé. « Les Kataëb appuient toute loi garante du partenariat », a-t-il précisé.
S’agissant en outre de la formation du nouveau cabinet, Amine Gemayel a réitéré « l’appui entier des Kataëb au Premier ministre désigné » et exprimé sa disposition à l’assister pour achever au plus vite la formation du nouveau cabinet. Il a appelé dans ce cadre à « intensifier les concertations non officielles à cette fin », rappelant que « les Kataëb avaient préconisé la formation d’un cabinet de salut national avant la désignation du nouveau Premier ministre. Ce que nous voulons, en tout état de cause, c’est un cabinet solide, capable de contribuer à l’élaboration d’une loi électorale juste et d’honorer les échéances ». S’exprimant à l’issue de la réunion hebdomadaire du bureau politique des Kataëb, l’ancien président de la République s’est attardé sur le dossier des réfugiés syriens, d’autant que le comité ad hoc formé par les Kataëb à ce propos a publié son premier rapport hier. Précisant que le parti suit le dossier des réfugiés avec les instances internationales, et les autorités étatiques et locales concernées, il a appelé à « prêter plus d’attention à ce dossier dont les répercussions seront dangereuses au niveau socio-économique, mais aussi sécuritaire et national ».
Il a évoqué dans ce cadre les développements sécuritaires « dangereux » au Hermel, dans la Békaa, bombardé par l’opposition syrienne suite aux ingérences militaires du Hezbollah en Syrie. « Il est clair que le Hezbollah est de plus en plus présent dans la région (frontalière), ce qui contredit la déclaration de Baabda qui oblige toutes les parties à ne pas s’impliquer dans la crise syrienne ». « Ce qui se passe au Hermel est inquiétant », a-t-il ajouté, révélant que « nous sommes en contact avec les parties concernées pour résoudre l’affaire au plus vite ».
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